Le Ministère Public sollicite le rejet de la requête de Seth Sikuni visant la candidature de Tshisekedi pour l’élection présidentielle de 2023
Lors de l’audience de la Cour constitutionnelle portant sur les contentieux de candidatures à la présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC), le ministère public a requis le rejet de la requête de Seth Sikuni visant la candidature de Félix Tshisekedi pour l’élection de 2023. La Cour a pris en délibéré les onze affaires présentées et s’est engagée à rendre son verdict le lundi 30 octobre.
Le ministère public a souligné deux points principaux justifiant le rejet de la requête de Seth Sikuni. Tout d’abord, le non-respect du délai imposé, le requérant ayant soumis sa demande après la période de 48 heures suivant la publication de la liste des candidatures provisoires. De plus, le Procureur général a noté l’absence de preuves substantielles, rappelant que la question en discussion n’était pas liée aux listes ou aux noms, mais plutôt aux candidatures jugées recevables par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), un domaine relevant du Conseil d’État.
Pendant l’audience, l’avocat de Seth Sikuni, Nico Mayengele, a plaidé pour l’invalidation de la candidature de Félix Tshisekedi, alléguant une violation de l’immuabilité du nom en droit. En réponse, l’avocat de Félix Tshisekedi, Jean-Claude Tshilumbayi, a réfuté ces accusations, soutenant que le candidat Tshisekedi s’était présenté sous l’identité figurant sur sa carte d’électeur.
L’attente de la décision de la Cour constitutionnelle est considérable, car elle aura un impact crucial sur le déroulement du processus électoral en RDC. L’élection présidentielle de 2023 est jugée essentielle pour l’avenir du pays, confronté à des défis politiques, économiques et sociaux de taille.
