Kizito Pakabomba : Le visionnaire qui réinvente le secteur minier congolais
Le ministre des mines, Kizito Pakabomba, incarne un tournant majeur pour la République Démocratique du Congo (RDC), un pays aux richesses minières inégalées. Dans une période où la RDC peine encore à exploiter efficacement ses ressources naturelles, Pakabomba s’efforce de redresser le secteur minier à travers des réformes audacieuses et des actions concrètes qui visent à offrir aux congolais des perspectives économiques réelles et durables.
Réhabilitation du secteur minier : un pari risqué, mais nécessaire
Sous la houlette de Pakabomba, la réouverture de la société minière KIKO à Kipushi marque un changement radical dans l’approche de l’exploitation des ressources naturelles en RDC.
Après plus de trois décennies d’inactivité, ce projet, soutenu par le chef de l’État Félix Tshisekedi, est bien plus qu’une simple opération minière. Il représente une opportunité unique pour la population locale, avec à la clé 1000 emplois directs, dont 15% réservés aux femmes, et des retombées économiques dans les secteurs agricoles et de la pêche.
En plus de relancer les activités minières, l’usine de KIKO fournira de l’eau à la ville de Kipushi, créant ainsi une dynamique de développement durable dans cette région reculée.
KIPUSHI, UN NOUVEAU CENTRE ÉCONOMIQUE : LA RÉALITÉ D’UN PROJET INCLUSIF
Le ministre Pakabomba a mis un point d’honneur à associer les communautés locales à cette réouverture, avec la création d’une structure qui favorisera l’insertion de la main-d’œuvre locale.
Les 1000 emplois générés seront principalement destinés aux habitants des alentours, dans une démarche de responsabilisation locale et de réduction du chômage.
À travers ce projet, Pakabomba veut également introduire une nouvelle culture minière, où les enjeux sociaux et économiques sont pris en compte, afin de favoriser une meilleure redistribution des bénéfices de l’exploitation minière au sein des communautés locales.
Le projet KIKO s’inscrit dans une logique de diversification des produits miniers. Après le lancement de l’exploitation du germanium, un minerai stratégique, la RDC se tourne désormais vers le zinc, un autre métal précieux qui connaît une demande croissante à l’échelle internationale.
Ce changement dans la nature de l’exploitation minière est essentiel pour pérenniser le secteur et permettre à la RDC de s’imposer sur de nouveaux marchés.
L’Économie congolaise et la lutte contre le travail des enfants : des actions concrètes et mesurables
Sous la direction de Kizito Pakabomba, la RDC fait un pas décisif vers l’éradication du travail des enfants dans le secteur minier.
Environ 13 587 enfants ont été retirés des sites miniers, illustrant l’engagement profond du ministre pour la défense des droits humains. Ce combat pour la justice sociale est au cœur de ses priorités, car Pakabomba est conscient que le futur de la RDC passe aussi par une meilleure protection de sa jeunesse.
Les réformes entreprises dans ce sens visent à renforcer les lois locales et à assurer une exploitation plus responsable des ressources naturelles, avec une attention particulière portée à l’humain. C’est ainsi que les populations locales et les travailleurs du secteur minier se trouvent mieux protégés et soutenus par des mécanismes de contrôle et des programmes de réinsertion.
La relance de la MIBA : redynamisation d’un pilier économique du Grand Kasaï
Parallèlement à la réouverture de KIKO, le ministre travaille également sur la relance de la Société Minière de Bakwanga (MIBA), une institution clé pour le Grand Kasaï.
Ce projet est destiné à revitaliser une partie de l’économie congolaise laissée pour compte, en particulier pour les habitants des régions du Kasaï qui dépendent de l’industrie minière.
Ce projet incarne une nouvelle ère pour le secteur minier congolais, celui d’une relance centrée sur la durabilité et le bien-être de la population.
La Diplomatie économique : La RDC ouvre de nouvelles perspectives avec les Émirats Arabes Unis
Dans un souci de renforcer les relations internationales, Pakabomba cherche également à dynamiser les investissements étrangers. Des discussions prometteuses ont été entamées avec les Émirats Arabes Unis pour favoriser l’entrée de capitaux dans le secteur minier.
Ce partenariat pourrait marquer le début d’une ère de coopération stratégique, favorisant une modernisation de l’industrie minière et une augmentation des opportunités d’emplois dans le pays.
Un avenir plus responsable : un ministère en phase avec les normes environnementales
Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, veille à ce que l’exploitation minière respecte des normes environnementales strictes.
La production de zinc par KIKO, par exemple, s’inscrit dans une démarche respectueuse de l’environnement, un principe qui est désormais non négociable pour le gouvernement.
Cette approche est fondamentale dans la vision à long terme de Pakabomba pour un secteur minier qui non seulement bénéficie à l’économie congolaise, mais préserve aussi son environnement.
Une vision claire pour l’avenir de la RDC
Avec ses réformes ambitieuses et ses projets concrets, Kizito Pakabomba s’affirme comme un ministre résolument tourné vers l’avenir. Son leadership vise à faire du secteur minier congolais un véritable levier de croissance, capable de répondre aux défis économiques et sociaux du pays tout en garantissant une exploitation responsable de ses ressources naturelles.
Grâce à son leadership, la RDC est en passe de devenir une référence en matière de gestion responsable et durable de ses ressources minières. L’ambition est claire : faire du secteur minier un véritable moteur de croissance inclusive, garantissant des retombées économiques tangibles pour la population tout en respectant des normes éthiques et environnementales strictes.
Cette dynamique de transformation s’appuie également sur des investissements structurants, notamment dans la modernisation de l’administration minière. L’intégration du budget du nouveau bâtiment du secrétariat général des mines à la loi de finances 2025 témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la gouvernance du secteur.
Par ailleurs, la mise en service du nouveau siège de la cellule technique de coordination et de planification minière (CTCPM) dote les équipes d’un cadre de travail modernisé, essentiel pour accompagner cette mutation et assurer une gestion plus efficace des ressources minières du pays.
Winny Bakajika