Manipulation et désinformation : La vérité sur les nominations à la CTCPM
Ces derniers temps, une campagne de désinformation a émergé sur les réseaux sociaux, visant à discréditer la gestion du ministère des Mines et, plus particulièrement, la récente organisation de la Cellule Technique de Coordination et Planification Minière (CTCPM).
Divers commentateurs en ligne ont insinué que le ministre des Mines aurait outrepassé la loi en nommant les membres de cette cellule par des procédures non conformes aux exigences légales. Ces critiques prétendent notamment que la nomination du coordonnateur aurait dû être réservée à une décision du chef de l’État, plutôt qu’être décidée par arrêté ministériel.



Cependant, cette accusation ne tient pas compte du contexte historique et administratif de ce poste. En effet, la dernière ordonnance présidentielle régissant la nomination du coordonnateur de la CTCPM remonte à 1982. Depuis lors, il a été jugé pertinent et conforme aux évolutions administratives que ces nominations s’effectuent désormais par arrêté ministériel. Ce mode de désignation s’inscrit dans une logique d’adaptation aux réalités spécifiques du secteur minier, qui nécessite une expertise technique pointue et une gestion souple des procédures.
La CTCPM, organique et technique par nature, est composée d’experts rattachés directement au ministère des Mines, et non d’un service administratif classique. Il en va de la nécessité d’employer des mécanismes adaptés pour garantir la performance et la transparence de ses opérations. À cet égard, la procédure suivie reflète une continuité administrative : le précédent coordonnateur avait lui-même été nommé par arrêté ministériel, témoignant ainsi de la cohérence de cette pratique institutionnelle.
Les membres récemment nommés à la CTCPM disposent d’un solide parcours professionnel et d’une expertise reconnue, ce qui a été unanimement salué par les agents du ministère sur le terrain. Leur désignation vise à renforcer la coordination et la planification des activités minières, essentielles pour une gestion efficace et modernisée du secteur.
En définitive, le ministère des Mines réaffirme son engagement à respecter les cadres juridiques en vigueur et à adapter ses procédures aux besoins techniques du secteur. Les critiques qui circulent actuellement semblent davantage relèver d’initiatives de désinformation que d’un véritable manquement aux règles. Il est donc primordial de distinguer les faits établis des rumeurs infondées afin de se concentrer sur les réformes structurelles indispensables au développement du secteur minier en République démocratique du Congo.
Winny Bakajika