La Cour constitutionnelle examine les contentieux relatifs aux candidatures à l’élection présidentielle
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a commencé à examiner les différends liés aux candidatures à l’élection présidentielle, marquant ainsi une étape cruciale vers l’assurance d’un processus électoral juste et transparent dans le pays. La tâche de la Cour est de traiter toute contestation ou difficulté juridique pouvant survenir pendant le processus électoral, notamment celles concernant l’éligibilité des candidats ou la validité de leurs candidatures.
Une réunion est prévue ce jeudi pour étudier douze cas liés aux candidatures présidentielles, suivie d’une audience publique le vendredi 27 octobre 2023 à 11 heures. L’une de ces affaires concerne la demande de Seth Kikuni de disqualifier la candidature de l’actuel président Félix Tshisekedi, arguant d’un prétendu manquement à la qualité. Kikuni fait valoir que lors de l’élection présidentielle de 2018, Tshisekedi s’est présenté sous le nom de “Tshisekedi Tshilombo Félix”, alors que pour la prochaine élection, il a soumis sa candidature sous une autre identité, “Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine”, soulevant ainsi des interrogations.
En ce qui concerne Moïse Katumbi, deux requêtes ont été déposées. L’une d’elles, soumise par un individu nommé Tshivuadi Mansanoa, remet en question la candidature de Katumbi en invoquant un différend professionnel impliquant le candidat. L’autre requête émane du candidat Noël Tshiani, alléguant que lors de l’obtention de son certificat de nationalité, l’ancien gouverneur détenait une nationalité autre que la nationalité congolaise.
Par ailleurs, huit autres requêtes visent la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). La période de dépôt des recours contre les candidatures devant la Cour constitutionnelle s’est terminée, fixée du 20 au 22 octobre. La Cour dispose désormais jusqu’au 29 octobre pour examiner ces contentieux, et l’annonce de la liste complète des différends est attendue.
