RDC : L’Union Européenne impose des sanctions à Corneille Nangaa, à l’AFC, ainsi qu’à des dirigeants du M23

L’étau se resserre autour des dirigeants de l’AFC/M23 qui mènent la guerre dans l’Est de la RDC. L’Union Européenne a annoncé ce vendredi des sanctions contre Corneille Nangaa et son mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC).

Selon le Conseil de l’UE, « En raison de sa position de premier plan en tant que fondateur, dirigeant et coordinateur politique de l’AFC, Corneille Nangaa Yobeluo est responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC. Il est également responsable de l’appui au groupe armé M23/ARC, qui maintient le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC, notamment en formant une alliance et en travaillant en étroite collaboration avec le M23/ARC. »

L’Union Européenne précise que l’AFC apporte un soutien crucial au M23/ARC, contribuant ainsi au maintien du conflit armé, à l’instabilité et à l’insécurité en RDC. Le mouvement est ainsi jugé « responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC ».

En plus de Corneille Nangaa, des sanctions ont également été imposées à Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23 et superviseur du secrétariat permanent de l’AFC. « En raison de sa position de leader au sein du M23/ARC, Benjamin Mbonimpa est impliqué dans la planification, la direction ou la commission d’actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme ou des atteintes à ces droits en RDC. Il est également responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC », déclare l’UE. Les mêmes accusations sont portées contre Gacheri Musanga, brigadier-général du M23/ARC.

Ces sanctions de l’Union Européenne surviennent au lendemain de celles des États-Unis qui ont ciblé l’Alliance Fleuve Congo et ses dirigeants, ainsi qu’un autre groupe armé affilié actif au Sud-Kivu.