Economie

La Banque centrale du Congo (BCC) a publié un avis au public dénonçant les dérives de certains bureaux de change et cambistes opérant sur le marché congolais. L’institution financière pointe du doigt la multiplication des taux spéculatifs et non conformes, totalement déconnectés des taux indicatifs officiels fixés par la BCC et les banques interbancaires.

Dans une salle remplie de dirigeants d’entreprises, Doudou Fwamba ne s’est pas contenté de prononcer un discours de plus. Le ministre des Finances a voulu marquer une rupture : « Le dialogue franc et continu avec le secteur privé est une condition essentielle à la réussite des réformes », a-t-il lancé. À travers ces mots, c’est une philosophie nouvelle qu’il met en avant : bâtir la fiscalité congolaise avec les entreprises, et non plus contre elles.

Un rapport du ministère du Budget révèle que la présidence de la République démocratique du Congo a consommé plus de 1 217 milliards de francs congolais (soit environ 427 millions de dollars) durant les six premiers mois de 2025.

Fidèle à sa vision de moderniser en profondeur la gestion publique et de bâtir une économie transparente et performante, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a lancé ce 24 septembre 2025 deux outils numériques innovants destinés à améliorer la transparence et l’efficacité de la gestion des financements extérieurs.

L’Association africaine des administrations fiscales (ATAF) s’apprête à organiser son rendez-vous annuel le plus attendu : les Réunions Annuelles 2025, qui se tiendront du 3 au 7 novembre 2025 à Alger, en Algérie. Accueillies par la Direction Générale des Impôts d’Algérie (DGI), ces assises rassembleront des hauts responsables des administrations fiscales africaines, des experts internationaux, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.

Derrière la percée politique obtenue à Skukuza se cache un patient travail d’expertise et de mobilisation mené par l’African Tax Administration Forum (ATAF). Créé en 2009, l’ATAF regroupe aujourd’hui 43 administrations fiscales africaines et s’est imposé comme un acteur clé dans la lutte contre les flux financiers illicites (IFFs).

La rencontre de Skukuza, en Afrique du Sud, restera dans les annales comme une étape décisive pour la gouvernance fiscale mondiale. Pour la première fois, la lutte contre les flux financiers illicites (IFFs) a été inscrite comme priorité aussi bien dans les discussions préparatoires de la quatrième Conférence des Nations Unies sur le financement du développement (FFD4) qui s’est tenue à Madrid en 2025, que dans l’agenda du G20.

La 5ᵉ Conférence africaine sur la dette et le développement (AfCoDD V) s’est ouverte ce lundi à Accra, sous le signe de l’urgence et de la mobilisation. Chercheurs, décideurs, parlementaires, activistes et journalistes se sont réunis pour trois jours d’échanges, avec une conviction partagée : l’Afrique ne peut plus rester prisonnière d’un système de dette qui étouffe son développement.

En 2024, la dette publique africaine a franchi un cap historique, atteignant 1 860 milliards d’euros, en hausse de 183% depuis 2010, un taux environ quatre fois supérieur à la croissance de son PIB, selon l’ONU.

Du 27 au 29 août 2025, Accra, la capitale du Ghana, deviendra le théâtre d’une mobilisation cruciale pour l’avenir du continent. La 5ᵉ Conférence africaine sur la dette et le développement (AfCoDD V) rassemblera chercheurs, militants, décideurs et acteurs de la société civile autour d’un thème lourd de sens : « La crise de la dette en Afrique : une analyse du cadre des réparations et de la justice réparatrice ».