« Je ne suis pas un rebelle mais bien inscrit dans une révolution constitutionnelle »
Dans une déclaration controversée, Jean-Jacques Mamba, un opposant proche du ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba, défend son adhésion à une rébellion tout en niant catégoriquement le statut de rebelle. Selon lui, cette décision découle de l’application de l’article 64 de la constitution, sans pour autant revendiquer le titre de rebelle.
Mamba soutient que le concept de rébellion découle de la lutte contre une autorité légitime, alors que dans une démocratie, la légitimité du pouvoir est déterminée par le respect absolu des règles établies, notamment la loi électorale et la constitution. Pour lui, lorsque ces règles sont enfreintes, le pouvoir perd sa légitimité. Il insiste sur la clarté de l’article 64 de la constitution, mais accuse le gouvernement en place de ne pas reconnaître cette réalité.
Selon Mamba, l’AFC, un label politique associé au M23, s’engage à appliquer intégralement l’article 64 de la constitution, car il est soutenu par une large majorité de la population, comme en témoignent les résultats du référendum avec plus de 85 % d’approbation. Défenseur acharné des principes démocratiques, Mamba, qui a été malheureux aux élections législatives de décembre 2023, est apparu publiquement à Bruxelles lors d’une récente réapparition après son exil.
Mamba insiste sur le fait qu’il ne se considère pas comme un rebelle, mais plutôt comme un participant à une révolution constitutionnelle, motivée par le manque de légitimité du gouvernement en place. Il affirme que lui et ses partisans ne feront qu’appliquer la loi, se présentant ainsi comme des révolutionnaires.

 
			 
							 
							