Kinshasa, paralysée par les embouteillages : Entre l’inaction et l’irresponsabilité
Les embouteillages transforment chaque jour en calvaire pour les habitants de Kinshasa. Entre trajets interminables, stress et fatigue, les Kinois subissent les conséquences d’un chaos routier aggravé par l’indiscipline des conducteurs, l’état déplorable des routes et l’inaction des autorités.
Les causes d’un désastre urbain
- Indiscipline des conducteurs : Le non-respect du code de la route et des priorités crée une anarchie permanente, rendant les déplacements dangereux et inefficaces.
- Routes délabrées et projets mal coordonnés : L’état des infrastructures et les travaux peu structurés amplifient la congestion.
- Corruption policière : Certains agents, au lieu de réguler le trafic, aggravent la situation par des pratiques douteuses, comme des barrages routiers illégaux.
Conséquences alarmantes
- Économiques : Des milliards de francs perdus en carburant et productivité.
- Environnementales : Une pollution croissante due aux véhicules immobilisés.
- Sociales : Retards chroniques, tensions familiales, et absentéisme scolaire.
- Sanitaires : Maladies respiratoires et stress chronique en hausse.
Des solutions urgentes et concrètes
- Renforcer les règles de circulation : Éduquer les conducteurs et sanctionner les infractions.
- Moderniser les infrastructures : Réparer les routes, construire des échangeurs et planifier efficacement les travaux.
- Créer un transport en commun fiable : Investir dans des bus, tramways ou trains pour réduire la dépendance aux taxis et motos.
- Lutter contre la corruption : Réformer la police de circulation avec des contrôles internes et des sanctions exemplaires.
- Utiliser la technologie : Installer des feux intelligents et des outils de gestion pour fluidifier le trafic.
Un appel à l’action
Les embouteillages ne sont pas une fatalité. Ils reflètent un manque de vision et de gouvernance. Les autorités doivent agir sans délai pour offrir aux Kinois une capitale moderne et vivable. Le statu quo n’est plus tolérable : le temps de l’action est venu.
Josée BAITUAMBO
