Le ministre du Tourisme déplore l’impact de l’agression rwandaise sur le secteur touristique en RDC

lors d’une rencontre à l’hôtel Hilton avec des acteurs du secteur touristique et des diplomates, Didier M’Pambia, ministre national du Tourisme, a exprimé sa profonde inquiétude face aux conséquences de l’agression rwandaise sur le tourisme dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il a souligné que cette situation affecte gravement les écosystèmes et la biodiversité des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, considérées comme des destinations touristiques majeures du pays.

Le ministre a décrit cette invasion comme l’une des crises humanitaires les plus sévères de notre époque, entraînant des milliers de décès et plus de 400 000 déplacés. Il a précisé que le secteur du tourisme est particulièrement touché, avec la fermeture d’aéroports, d’hôtels, de restaurants et de cafés fonctionnant au ralenti.

Pour remédier à cette crise, Didier M’Pambia a réuni des diplomates, des professionnels du tourisme et des membres de l’Office National du Tourisme (ONT) afin de repenser le secteur. L’objectif est de renforcer le tourisme domestique dans l’ouest du pays et de faire du tourisme un pilier essentiel de la diversification économique nationale, conformément à la vision du président Félix Tshisekedi.

Le ministre a également exprimé sa déception face au silence de la communauté internationale concernant la protection des zones protégées de la RDC, qui représentent 10 % des réserves naturelles mondiales. Il prévoit de sensibiliser davantage lors du festival mondial de la musique en juillet, afin de dénoncer cette catastrophe humanitaire et environnementale.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par le ministre pour promouvoir et protéger le secteur touristique congolais, malgré les défis sécuritaires persistants.