RDC : 548 morts causés par la variole du singe depuis le début de l’année
L’épidémie de variole du singe (Mpox) en République démocratique du Congo (RDC) a causé 548 décès depuis le début de l’année, touchant désormais l’ensemble des provinces du pays, a annoncé le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, ce jeudi 15 août. Selon le dernier rapport épidémiologique, le ministre a révélé dans un message vidéo, relayé par l’AFP, que “15.664 cas potentiels et 548 décès ont été enregistrés depuis le début de l’année.”
Au 3 août, l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC, avait recensé 455 décès et 14.479 contaminations dans 25 des 26 provinces du pays, qui compte environ 100 millions d’habitants. “À présent, toutes nos provinces sont affectées par ce virus,” a ajouté M. Kamba dans un communiqué du ministère de la Santé.
Les provinces les plus touchées sont le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, la Tshopo (est), l’Équateur, le Nord-Ubangi, la Tshuapa, la Mongala (nord), et le Sankuru (centre).
Face à la résurgence des cas de mpox en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d’alerte à l’échelle internationale ce mercredi.
La variole du singe a été découverte pour la première fois chez l’homme en 1970 dans l’actuelle RDC (anciennement Zaïre), avec la propagation du sous-type clade 1, principalement limité à l’ouest et au centre de l’Afrique, où les infections humaines proviennent généralement d’animaux contaminés.
En réponse à cette crise, le ministre Kamba a souligné que, grâce à la mobilisation internationale, “tous les mécanismes nécessaires sont activés pour identifier et traiter les cas” gratuitement.
Winny Bakajika