RDC : Le ministre des mines dénonce le pillage des ressources congolaises par le Rwanda à l’Indaba Minier de Cape Town
La République Démocratique du Congo (RDC) a vigoureusement dénoncé, par la voix de son ministre des Mines Kizito Pakabomba, l’exploitation illégale de ses ressources naturelles par le Rwanda, en marge de l’Indaba Minier qui se tient actuellement à Cape Town.
Prenant la parole lors des discussions, le ministre congolais des Mines Kizito Pakabomba a qualifié cette situation ”d’agression inacceptable” contre la souveraineté de la RDC. “Nous ne pouvons tolérer que nos richesses soient pillées au détriment de notre peuple et de notre économie”, a-t-il déclaré avec fermeté, appelant la communauté internationale et les acteurs du secteur minier à prendre leurs responsabilités face à cette violation manifeste du droit international.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’une exploitation équitable et transparente des ressources minières, tout en rappelant que la collaboration entre les nations africaines doit se fonder sur le respect mutuel et l’intégrité. “Nous encourageons les investissements responsables et des partenariats gagnant-gagnant, mais nous refusons toute forme de complicité dans le pillage de nos ressources”, a-t-il ajouté.
L’Indaba Minier, qui réunit des acteurs clés de l’industrie extractive, met en évidence l’importance de pratiques minières durables et responsables. Dans ce contexte, la RDC réclame une action concertée pour endiguer le trafic illicite des minerais et garantir que les richesses minières du pays bénéficient avant tout à sa population.
Cette prise de position ferme de la RDC intervient alors que les tensions restent vives entre Kinshasa et Kigali, alimentées par des accusations récurrentes sur l’implication du Rwanda dans l’exploitation et la commercialisation frauduleuse des minerais congolais.
Le ministre des Mines Kizito Pakabomba a rappelé que son gouvernement poursuivrait ses efforts diplomatiques et l’application des mesures strictes pour protéger les intérêts nationaux et la souveraineté économique du pays.
Winny Bakajika